As Ferrari prioritised its Formula 1 and prototype sportscar programmes at the turn of the millennium, it was left to privateers to evolve the 550 Maranello road car into a bona fide racer. Most notably, the resulting 550 GTs built by Prodrive would secure class wins in the 24 Hours of Le Mans, American Le Mans Series, and seal the FIA GT Championship crown.

Seeing the accolades pour in, Ferrari sought to take development of the succeeding 575M competition car in-house. In anticipation, it commissioned Italian team N.Technology to take over the Italtecnica project and build a brace of 550 GTCs to effectively serve as intermediate test beds. Both were loaned by the factory to loyal customer squad JMB Racing and entered select rounds of the 2003 FIA GT Championship.

Offered here is chassis number 2102, which made its bow in the fifth meeting of the season at Donington Park. Shared by drivers Philipp Peter and Fabio Babini, the GTC started 14th before finishing 18th overall (10th in class). The car’s next outing came in the 24 Hours of Spa. The fickle Ardennes weather added a dose of unpredictability, allowing chassis 2102 to climb from 11th in qualifying into 1st. Remarkably, the 550 would lead for six hours before dropping to 2nd. It ultimately retired with an engine issue.

The car returned for the next two rounds, classifying 19th at Anderstorp prior to another glitch with the V-12 that meant chassis 2102 failed to start at Oschersleben. Thereafter, JMB Racing switched to the replacement N.Technology-built 575 GTC. But that is far from where chassis 2102’s story ends.

The 550 GTC was returned to Ferrari and then sold to Piero Nappi in 2005. In his hands, the car competed extensively in the Italian Speed Hill Climb Championship over the next decade, achieving some 40 group or class wins and notching the GTM class title in 2005. Underlining the significance of these achievements, the car’s accompanying history file includes a letter from Jean Todt, then the Ferrari CEO and Race Division General Manager, writing to offer Nappi his heartfelt congratulations.

Acquired by a new owner in 2017, the car was the subject of a sympathetic restoration and duly returned to its 2003 24 Hours of Spa livery. Significantly, both the V-12 and sequential transmission were rebuilt; the former by Autotecnica Motori in 2016 and the latter by acknowledged Hewland expert Steve Bannon in 2017. Accordingly, coveted Ferrari Classiche certification was awarded in March 2021, with the 550 GTC noted to retain its matching-numbers chassis, engine, and gearbox.

Since purchased by the consignor, the Ferrari benefits from a sympathetic recommissioning by Italtecnica in Turin and Toni Auto of Maranello. This included a full engine check, timing belts replacement, another transmission rebuild, new clutch, alignment of the engine, propshaft, and transaxle, new brakes, and the fitment of a full engine management system by MoTec. A Magneti Marelli system accompanies the car. The Ferrari subsequently completed a series of shakedown tests with Andrea Montermini, prior to its appearance at Ferrari’s Finali Mondiali celebrations at Imola in October 2024. The car was also used with success and without issue during the Challenge and GT Days at Monza in May 2025, followed by another appearance at the Ferrari Finali Mondiali at Mugello in October. Having had the pleasure of driving the 550 GTC on several occasions, the RM Sotheby’s team of specialists confirm how approachable and pleasant the car is to drive.

Originally owned by the factory, this 550 GTC is a fascinating piece of Ferrari competition history. Supplied with a spare parts package that includes two sets of wheels and tyres plus a carbon fibre prop shaft, chassis 2102 is made all the more appealing courtesy of its eligibility for the variety of increasingly popular young-timer GT historic race series in addition to making for a welcome entrant into concours and display events.

Dans la mesure où Ferrari a donné la priorité à la Formule 1 et aux sport-prototypes au début du millénaire, ce sont les équipes privées qui se sont chargées de transformer la 550 Maranello de route en machine de course compétitive. Ainsi, les 550 Maranello fabriquées par Prodrive ont décroché des victoires de catégorie aux 24 Heures du Mans, aux American Le Mans Series et ont remporté le Championnat FIA GT.

Devant cette avalanche de bons résultats, Ferrari a décidé de prendre en charge en interne le développement pour la compétition de sa remplaçante, la 575 M. Pour anticiper ce mouvement, le constructeur a demandé à l'équipe italienne N.Technology de reprendre le projet Italtecnica et de réaliser deux 550 GTC qui puissent faire office de bancs d'essai intermédiaires. Toutes deux ont été prêtées à l'équipe JMB Racing, fidèle cliente, et engagées dans certaines épreuves du Championnat FIA GT 2003.

Celle qui est proposée ici porte le numéro de châssis 2102, et elle a fait sa première apparition en course lors de la cinquième manche de la saison, à Donington Park. Confiée aux pilotes Philipp Peter et Fabio Babini, cette GTC est partie en 14e position avant de terminer 18e au classement général (10e de catégorie). Sa sortie suivante a eu lieu aux 24 Heures de Spa. Le temps capricieux des Ardennes a ajouté une dose d'incertitude, ce qui a permis à cette voiture de prendre la tête de la course alors qu'elle avait pris le départ à la 11e place. Elle a conservé cette position dominante pendant six tours avant de passer en deuxième position. Un problème moteur l'a finalement contrainte à abandonner.

Cette voiture s'est présentée pour les deux manches suivantes, se classant 19e à Anderstorp avant qu'un autre souci sur le V12 ne l'empêche de prendre le départ à Oschersleben, à la suite de quoi JMB Racing est passé à la 575 GTC fabriquée par N.Technology. Mais c'était loin de signifier la fin de l'histoire de ce châssis 2102.

Cette 550 GTC est repartie chez Ferrari avant d'être vendue en 2005 à Piero Nappi. Entre ses mains, elle a participé avec assiduité au Championnat d'Italie de la Montagne pendant les dix années suivantes, signant quelque 40 victoires de catégorie et décrochant en 2005 le titre de la catégorie GTM. Pour souligner l'importance de ces succès, le dossier qui accompagne la voiture comporte un courrier de Jean Todt, alors directeur général de Ferrari et du département compétition, qui exprime à Nappi ses chaleureuses félicitations.

Achetée en 2017 par un nouveau propriétaire, cette voiture a fait l'objet d'une restauration intelligente et a retrouvé sa livrée des 24 Heures de Spa 2003. Il est important de souligner que le V12 et la transmission séquentielle ont été complètement refaits, en 2016 par Autotecnica Motori pour le premier, et en 2017 par Steve Bannon, expert Hewland, pour la deuxième. En toute logique, la certification Ferrari Classiche a été délivrée en mars 2021 pour cette voiture, confirmant la présence de son châssis, de sa boîte de vitesses et de son moteur d'origine.

Depuis qu'elle a été achetée par le vendeur actuel, cette Ferrari a bénéficié d'une remise à niveau par Italtecnica (Turin) et Toni Auto (Maranello). Ces travaux ont inclus une révision moteur complète, un remplacement des courroies de distribution, à nouveau une remise en état de la transmission, la pose d'un embrayage neuf, l'alignement du moteur, de l'arbre de transmission et de la boîte-pont, des freins neufs et l'installation d'un système de gestion du moteur par MoTec. Un système Magneti Marelli accompagne aussi la voiture. Cette Ferrari a ensuite effectué plusieurs essais de mise au point avec Andrea Montermini, avant sa participation aux célébrations Ferrari Finali Mondiali, en octobre 2024 à Imola. Elle a été également utilisée avec succès et sans problème en mai 2025 au Challenge et aux GT Days de Monza, avant une autre apparition aux Ferrari Finali Mondiali en octobre au Mugello. Ayant eu le plaisir de prendre plusieurs fois le volant de cette 550 GTC, l'équipe de spécialistes de RM Sotheby’s confirme à quel point cette voiture est facile à appréhender et à piloter.

Ayant initialement appartenu à l'usine, cette 550 GTC constitue un jalon fascinant de l'histoire de Ferrari en compétition. Vendue avec un ensemble de pièces de rechange dont deux jeux de jantes et pneus et un arbre de transmission en carbone, cette voiture (châssis 2102) est d'autant plus intéressante qu'elle est éligible pour de nombreuses compétitions de GT historiques récentes, en plus d'être bienvenue à tout concours ou exposition historique.